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Synchronicité asiatique ou une envie de colombo de poulet...

Synchronicité asiatique ou une envie de colombo de poulet...

Publié le 30/10/2017 à 10:30 par picverglob Tags : dordogne tamoul perigord colombo ceylan srilanka

Perso, s'il m'était arrivé d'avoir envie de déguster un tel plat, j'aurais simplement consulté le guide des restos de ma ville et j'aurais fait en sorte de réserver une table pour une date donnée, si possible d'ailleurs en semaine vu que pour ce qui me concerne et personnellement et moi-même, dîner en ville le week-end, j'aime pas trop...

Mais là n'est pas le sujet vu que les plats que j'apprécie ou pas, en fait ça n'intéresse pas grand'monde.

Donc, pour en venir directement à la véritable histoire qu'ici je vous narre et qu'elle est totalement véridique bien que paraissant super-extra-ordinaire, il me faut d'abord vous présenter succinctement les deux protagonistes qui m'ont fait la gentillesse de me rapporter ce qui va suivre.

Ces deux aimables personnes font ainsi partie de mon proche entourage relationnel et pourraient même être qualifiées de "parents" vu quelques liens de cousinage lointain... Elles sont donc dites "cousins éloignés" mais surtout par le fait qu'elles vivent à presque six cents kilomètres de là où c'est que moi-même j'habite en Isère et à savoir, plus précisément, en terre périgordine ou, autrement dit, en Dordogne (ce nom de département ayant une vraie importance dans ce qu'ici je rapporte)

Ces deux mêmes personnes, elles se prénommant Annie et lui Jean-Pierre, étant des gens bien installés dans la vie -disons même ayant rang de notables provinciaux- nous allons ici les nommer Madame & Monsieur RUDES -ce nom de famille étant bien sûr inventé pour la circonstance- décident un jour de juin 1995 de partir en voyage en amoureux. Tous deux, ensemble, ressentaient un  fort besoin de dépaysement ; une certitude s'imposa alors : ce voyage devait se faire loin, très loin de l'Héxagone et, si possible, à l'autre bout de notre planète bleue ; pas question se dirent-ils que l'on puisse, à quelque moment que ce soit, venir perturber une amoureuse escapade : pour cela, il était donc nécessaire de mettre une énorme distance entre eux et leur quotidien périgordin.

Jean-Pierre pencha d'abord pour le Japon ; "Bof" grimaça son Annie, " Je ne kiffe pas trop la nippone-land ! Voyons voir si qu'il y aurait un autre coin aussi asiate mais moins fréquenté qui pourrait faire l'affaire..."

Monsieur JP, voulant bien sûr plaire à Miss Annie, sa douce dulcinée, n'insista évidemment pas. Il proposa un séjour au Cambodge ; que nenni répondit Annie. " Et que dirais-tu du pays thaï" (autrement dit the Thaï-land) ? "Re-bof" rétorqua Madame !

Et il en fut ainsi pour toutes les propositions de sieur JP RUDES ; qu'il s'agisse de Birmanie, Indonésie, Viet-Nam, Inde, Pakistan ou autre Bangladesh, la réponse d'Annie fut toujours identique : " Je ne suis pas partante" !

De guerre lasse, JP se vit alors dans l'obligation de déclarer : " Ma chère et tendre, à toi de choisir... Ton choix sera itou mon mien"

(NDR : Pour celles et ceux qui pourraient être choqués par quelques tournures de phrases qu'elles ou ils estimeraient très approximatives, qu'elles ou ils sachent que j'ai fait une traduction directe du Périgordin au Français et ce sans dictionnaire... Non mais !)

 

Annie, sur ce, n'hésita pas longtemps ! Elle qui est connue et reconnue comme une "buveuse de thé", annonça illico à son JP d'époux : "Et pourquoi pas Ceylan Island ?"

"Va pour le Sri Lanka", répondit donc Monsieur RUDES, "Ce sera l'occasion de nous faire une cure de plats au colombo !"

(NDR : Beaucoup de celles et ceux qui vont lire cet article en sont encore à croire que la sauce dite "colombo" est d'invention antillaise ! Faux, faux et archi-faux ! Celle-ci est d'origine sri-lankaise, du nom d'ailleurs de la capitale économique de cette belle île de Ceylan, COLOMBO, ainsi baptisée par les Portugais en hommage, probablement, au grand navigateur Italien Christophe COLOMB...)

 

Je passe outre, ensuite, le long voyage depuis le pays des premiers french homos-sapiens-sapiens vers l'île sri-lankaise -là n'étant pas le vrai sujet dont ici que je vous cause- et j'arriverai tout de suite, une fois l'installation faite de nos deux tourtereaux dans leur palace de Colombo, au moment où, après quelques heures de repos, ceux-ci prirent, de concert, la décision de se faire, dès leur premier soir, un petit viron gastronomique.

(NDR : Partout dans le monde où peuvent se déplacer des touristes français, il existe une constante comportementale désignée par quatre lettres, à savoir la "constante DLBB" ou... "D'abord La Bonne Bouffe" !)

 

Une fois donc rasé de frais pour Monsieur et maquillage renouvelé pour Madame, direction la réception. Un portier héla pour eux un taxi dans lequel ils s'engouffrirent aussitôt.

- " Where are you going, Sir ?" (soit approximativement : " Où c'est donc que vous allez si prestement...") demanda le chauffeur tamoul en s'adressant, bien sûr, à Jean-Pierre. 

- " Ben, euhhhh,... Pourriez-vous nous trouver un très bon restaurant spécialisé dans les plats à sauce colombo ?", répondit notre affamé touriste.

- " Oh, oh... Vous touristes français... Vous chercher bon restaurant... Moi vous trouver ça très bien. Vous bien manger et moi vous ramener hôtel", renchérit, avisé, le sri-lankais.

S'ensuivit, sur  un trajet d'à peu près trente minutes, une conversation à bâtons rompus, le Tamoul se montrant tout fier d'utiliser, même de manière hésitante et en désordre syntaxique, les quelques mots qu'il connaissait de la langue de Talleyrand (lequel natif, bien sûr, du... Périgord)

Sans plus nous attarder sur le copieux et succulent dîner, arrivons à présent au moment où, comme il en est dans tous les restaurants du monde, il appartient au(x) client(s) de régler leur note de repas ("the bill" en anglais !)

Notre Jean-Pierre, comme le font la plupart des Français voyageant aux antipodes, proposa au maître d'hôtel un paiement par carte bancaire, lequel évidemment accepta.

Le dit maître d'hôtel s'empara alors du petit rectangle plastifié, lit machinalement les informations qui y étaient inscrites et, fronçant légèrement les sourcils, annonça tout de go : " Monsieur RUDES, pouvez-vous patienter quelques instants, il me faut joindre ma patronne... ?"

- "Je vous en prie, faites donc...", avança le propriétaire la carte, et d'ajouter : "Y a-t-il un problème avec cette carte de paiement ?"

- "Je ne pense pas, Monsieur, mais il me faut contacter ma patronne...", répéta le maître d'hôtel mais en accompagnant cette fois ses propos d'un sourire poli.

Une dizaine de minutes s'écoulèrent, qui parurent une éternité.

Puis se dirigea vers la table de nos deux Français en voyage une belle femme au teint cuivré et aux yeux bridés, une longue chevelure noire tombant sur ses épaules.

- " Madame et Monsieur RUDES, veuillez nous excuser de vous avoir fait attendre", dit-elle en un excellent Français où perçaient juste quelques intonations propres aux langues extrême-orientales, " Me permettez-vous de m'asseoir quelques instants à votre table ?

- " Faites donc", rétorqua Jean-Pierre, son visage exprimant tout de même une certaine surprise ; et d'ajouter à nouveau dans la foulée : " Y aurait-il un problème avec ma carte de crédit que vous avez en main ? "

- " Absolument aucun ", répliqua gentiment la restauratrice en expliquant aussitôt : " En vrai, mon maître d'hôtel, en lisant le nom RUDES sur votre carte, a été très intrigué et ceci a fait qu'il a jugé nécessaire de venir immédiatement me faire part de son étonnement."

- " Et qu'a donc notre nom RUDES de si étonnant ? " demanda à son tour Annie, demeurée jusques-là silencieuse.

Et c'est à ce moment-là, soit juste à l'instant où leur hôtesse se fendit d'une courte et surprenante réponse, que nos deux touristes périgordins purent constater la formidable "action du hasard"... si tant est que celui-ci puisse éventuellement être ici évoqué, à savoir :

- " Ce qu'il y a à la fois d'étonnant, d'amusant et d'étrange, c'est que ce nom de RUDES était celui de mon père, Nicolas RUDES, Français du Périgord, et qu'il est aussi le mien."

Les yeux arrondis et la bouche l'étant tout autant, Jean-Pierre comprit qu'il avait ainsi à ses côtés et assise à sa table une toute proche parente et plus précisément une "cousine germaine" qui lui était parfaitement inconnue, par ailleurs fille de son "oncle Nicolas" lequel, dans sa famille de Dordogne, on disait "disparu" depuis le début de la Guerre d'Indochine.

Faisant fi de la fin de leur soirée gastronomique, Annie et Jean-Pierre poursuivirent jusques tard dans la nuit leur premier entretien avec cette nouvelle parente du bout du monde... Ils apprirent ainsi ce qu'il était advenu de "l'oncle Nicolas" depuis son départ de France, pays où son épouse et sa fille (toutes deux vietnamiennes) ne s'étaient jamais rendues, et quelle fut son aventureuse vie passée entre Viet-Nam et Sri-Lanka...

De retour en France, nos touristes ne manquèrent pas de narrer cette curieuse histoire d'hasardeuse rencontre à toute leur famille périgordine, qui ne put évidemment que convenir de son caractère particulièrement... surprenant ! 

Mais au fond, était-ce vraiment du "hasard" ou, tout simplement, un petit, tout petit "complot de particules" comme l'affirment les adeptes de cette  religion naissante que devient la "physique quantique"... ?